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électriques se synchronisent) et sur «la pen-

sée», qui se focalise sur le contrôle de la res-

piration et vagabonde et rumine moins.

●

La mieux étudiée de ces techniques est la

«respiration lente et profonde», connue

sous le nom de «cohérence cardiaque». Elle

consiste à inspirer très lentement et profon-

dément, pendant 5 secondes, puis à expirer

très lentement, pendant à nouveau 5 se-

condes ; on réalise ainsi 6 respirations par

minute. L’effet cardiovasculaire est net, de

même que l’effet anxiolytique. On recom-

mande 3 sessions de 5 minutes par jour

(365 : 3 sessions, 6 respirations par minute,

5 minutes) pour bénéficier d’effets à long

terme sur la santé physique et psychique.

◗ Les maladies respiratoires réduisent la puis-

sance du «premier pouvoir». Lorsque l’appareil

respiratoire est endommagé, il peut être inca-

pable de fournir le surplus de respiration qu’un ef-

fort nécessite. Ce déséquilibre entre la demande

(l’ef fort à fournir) et l’of fre (la capacité de respirer

plus) se traduit par un essouf f lement («dyspnée»

page 65). Plus la maladie respiratoire est sévère,

plus ce phénomène survient pour de petits ef-

forts, plus la liberté of ferte par le «premier pou-

voir» se rétrécit, et plus le handicap (page 61)

s’aggrave.

◗ Les maladies respiratoires réduisent l’accès

au «deuxième pouvoir». Normalement, nous

disposons d’une large marge de manœuvre pour

perturber l’automatisme respiratoire. En cas de

maladie respiratoire, l’automatisme respiratoire

devient beaucoup plus fort (les patients respirent

plus vite), et il est plus dif f icile de le perturber. On

peut moins retenir sa respiration, on a du mal à

faire des phrases longues à parler fort à parler

longtemps il est dif f icile de prendre les respi

rations amples et lentes qui apaisent En ef fet

toutes ces manœuvres deviennent rapidement

source de gêne Mais dif f icile ne veut pas dire im

possible surtout pour les exercices respiratoires

des techniques psychocorporelles Quelquun qui

a une maladie respiratoire ne fera pas ces exer

cices aussi bien que quelquun qui nen a pas et

leurs ef fets seront moins marqués mais ils exis

teront quand même Doù lintérêt du yoga du tai

chi de la méditation etc même chez des patients

souf frant de maladies respiratoires chroniques

2

Décryptage : Victoire et les

pouvoirs du souf f le

◗ En ce qui concerne le «premier pouvoir» (respi-

rer pour bouger, respirer pour la liberté), on voit

tout au long de l’ouvrage que la maladie de Vic-

toire l’en prive progressivement. Page 1, déjà, la

crise d’asthme se déclenche à l’ef fort. Page 13, le

jogging devient dif f icile, Victoire peine dans l’es-

calier avec ses courses à bout de bras. Page 18, elle

a du mal à monter l’escalier du métro. Page 34, la

marche «tranquille» suf f it à l’essouf f ler et elle doit

s’arrêter). En ce qui concerne le «second pouvoir»

(contrôler volontairement sa respiration), on voit

Victoire gênée pour parler (page 14, la toux vient

interrompre une plaidoirie ; page 20, Victoire se

plaint à son patron «je n’arrive plus à plaider, je

manque de souf f le» – avec peut-être un double

sens à cette expression... – Et Mr Cerveau s’ef-

fraie qu’à cause de Mr Poumon «on ne peut plus

parler, c’est ça ?»). Page 12, Victoire a du mal à

faire «la respiration du petit chien», un exercice

qui était en vogue dans les cours de préparation

à l’accouchement à l’époque de sa grossesse.

Page 11, Victoire pratique le yoga, une discipline

qui repose beaucoup sur le contrôle volontaire

de la respiration, apparemment sans dif f iculté.

Mais page 20 (en bas), elle n’y arrive plus. Elle

s’en plaint à sa consœur avocate, bien consciente

de ne plus arriver à contrôler son souf f le pour

«accéder à son esprit», l’apaiser («A qui le dis-

tu» s’exclame Mr Cerveau, s’attirant la bouderie

de Mr Poumon «Oh, ça va, on la connaît ta ren-

gaine sur l’importance de l’esprit»). Mais dans

le bon contexte, avec le bon accompagnement,

Victoire peut exploiter le «second pouvoir» pour

«reprendre le contrôle» sur sa respiration, et faire

que celle-ci ne soit pas seulement une source de

préoccupation, mais aussi une source de mieux-

être page40 et page41 en haut

3

Sources documentaires

Similowski T Quand la respiration synchronise le cerveau

Cerveau Psycho 2018 103 32s

Similowski T Quand le souf fle vient à manquer Cerveau

Psycho 2018 103 54s

André C Un souf fle si apaisant Cerveau Psycho 2018

103 44s

SevozCouche C Laborde S Heart rate variability and slow

paced breathing when coherence meets resonance Neu

rosci Biobehav Rev 2022 Apr135 104576 doi 101016j

neubiorev2022104576 Epub 2022 Feb 12 PMID 35167847

64

Prendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistante
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