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1.4. Ce qu’on ne dit jamais : le tabac

asphyxie aussi la planète !

◗ L’Organisation Mondiale de la Santé sonne

l’alarme depuis plusieurs années quant aux

conséquences du tabac sur l’écologie. D’après

les données de cet organisme de référence, 4,5

«milliards de milliards» de f iltres de cigarettes

polluent chaque année les océans, les rivières, les

plages, les parcs, les villes. Ces f iltres contiennent

des microplastiques et sont au deuxième rang des

sources de la pollution par ces substances. Pour

fabriquer les cigarettes, chaque année on abat

600 millions d’arbres, on consomme 22 milliards

de tonnes d’eau (le tabac est une plante «assoif-

fée»), on condamne 200 000 hectares de terres

cultivables (le tabac acidif ie les sols : une fois une

terre consacrée à cette culture, plus possible d’y

faire pousser autre chose). On appauvrit ainsi les

cultivateurs, qui deviennent esclaves des ciga-

rettiers, et les populations, privées de terres qui

pourraient être nourricières. Quant à l’empreinte

carbone de la production et de la distribution de

tabac, elle est juste catastrophique : 84 millions

de tonnes de CO

2

, ce qui correspond à 20% de la

trace carbone de toute l’industrie du transport

aérien. Fumer pollue !

2

Décryptage : Victoire et la

cigarette

◗ Page 2, premier contact de Victoire avec la

cigarette au collège, pour suivre l’exemple des

«grands», avec l’exemple «dédouanant» de ses

parents (en bas de la page) qui fument alors

même que leur f ille est asthmatique : c’était bien

banal dans les années 1960 où la conscience

des risques du tabagisme, et surtout du taba-

gisme passif, était quasiment nulle dans le public.

Pas de culpabilité donc pour ces parents cest

sur les fabricants de cigarettes que le poids re

pose Plus le tabagisme commence tôt plus les

risques pulmonaires sont grands plus la dépen

dance risque dêtre forte doù la réf lexion de

Miss Clope eh eh elle est à moi Victoire part

sur de mauvaises bases On voit se dessiner la

dif férence de nocivité entre la fumée Mr Pou

mon cest dégueu et celle addictive de la

nicotine Mr Cerveau Wow sousentendu

quel plaisir Page6 Gabriel le f ils de Victoire

est fumeur Un hasard Page7 Victoire a claire

ment réussi à arrêter de fumer une bonne chose

à n’importe quel moment, mais son cerveau est

«marqué à vie» par le plaisir de la nicotine. On

devine que le tabac lui a coûté son souf f le, mais

pas seulement... Page 8, le danger de la cigarette

réside dans la discordance entre un plaisir immé-

diat et des dangers insidieux. Il faut des années,

voire des dizaines d’années, pour que les ef fets

de la toxicité soient perceptibles (d’où ce que dit

Miss Clope «c’est mon truc ça, je les bouf fe tout

doucement, ils ne s’aperçoivent de rien), et il est

dif f icile d’imaginer ce qu’on ne connaît pas : les

avertissements sur «votre santé dans 20 ans»

n’ont guère de prise sur les jeunes (le «et c’est

pas faute qu’on nous l’ait dit» de Mr Poumon et

Mr Cerveau est un constat tardif...). Page 9, on re-

parle de dépendance : Mr Poumon est convaincu

que «ça ferait du bien», sous-entendu d’arrêter

de fumer, mais Mr Cerveau est conscient que

«pour moi ça va être coton». On peut résumer

cela en disant que «l’addiction est plus forte

que la raison». On retrouve cet élément page 11

et page 13 : Victoire sait très bien qu’il ne faut

pas fumer pendant la grossesse et l’allaitement,

pourtant, les pulsions pour la nicotine sont plus

fortes. Pages 16 et 17, on aborde la relation entre

la quantité cumulée de tabac fumé et le risque.

À ce moment du récit, Victoire a 45 ans, et elle

a débuté vers 13 ans (page 2). C’est une femme

jeune, et cela fait déjà 32 ans qu’elle fume ! Si on

arrondit sa consommation à un paquet par jour

pendant 30 ans, cela veut dire 30 «paquets-an-

nées». Mr Poumon demande «considérable ça

veut dire quoi ?» : pour lui répondre, on peut

dire qu’au-delà de 10 paquets-année, le risque

de maladie liée au tabac est signif icatif, surtout si

on a commencé très tôt. 30 paquets-année, c’est

donc bien «considérable». On retrouve page 17

la notion d’insidiosité des ef fets du tabac dans le

dialogue de Mr Poumon («je pense qu’elle com-

mence à comprendre et de Mr Cerveau il se

rait temps non Page25 Victoire nous parle

du tabacologue quelle a consulté À lévidence il

ne la pas culpabilisée Elle a essayé la cigarette

électronique na pas aimé est passée aux inha

lateurs la personnalisation du traitement en gé

néral et des substituts nicotiniques en particulier

est très importante Le dialogue de Victoire et de

son amie page28 illustre bien la complexité de

la relation au tabac auquel la dépendance nest

pas que physique À loccasion dun moment clef

de sa vie professionnelle et dune émotion forte

50

Prendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistante
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