l’oxygène qui sauve («Faut bien m’aider, hein»)
et l’oxygène qui embarrasse («mais à quel prix).
Mais quand cela va mieux et que Victoire arrive
à nouveau à prof iter du souf f le qui lui reste pour
mener sa vie, le concentrateur d’oxygène dans
son sac à dos l’aide à «bouger» (page 40 en bas
à gauche, et la couverture). Victoire n’a pas de
ventilation au masque à domicile, mais elle en a
eu besoin lors d’une exacerbation sévère de sa
BPCO (page 30, 3
ème
case en partant du haut sur
la colonne de droite).
3
Sources documentaires
Haute Autorité de Santé. Oxygénothérapie à domicile. Dispo-
sitifs médicaux et prestations associées pour traitement de
l’insuf fisance respiratoire et de l’apnée du sommeil. Révision
de catégories homogènes de dispositifs médicaux. Saint-De-
nis La Plaine : HAS ; 2012.
Haute Autorité de Santé. Guide du parcours de soins :
bronchopneumopathie chronique obstructive. Saint-Denis
La Plaine : HAS ; 2019.
Ribeiro Baptista B, Baptiste A, Granger B, Villemain A,
Ohayon R, Rabec C, Chabot F, Gonzalez-Bermejo J. Growth
of home respiratory equipment from 2006 to 2019 and cost
control by health policies. Respir Med Res. 2022 Nov;82:
100930. doi: 10.1016/j.resmer.2022.100930. Epub 2022 Jun
11. PMID: 35905555.
HANDICAP RESPIRATOIRE
1
Les maladies respiratoires
chroniques sont handicapantes
◗ On entend souvent le terme «insuf f isance res-
piratoire», et rarement le terme «handicap respi-
ratoire». Les deux notions sont dif férentes (voir
ci-dessous), mais elles ont en commun de pou-
voir être des conséquences de toutes les mala-
dies respiratoires chroniques (asthme et BPCO,
mais aussi les maladies plus rares, comme le
cancer du poumon, la mucoviscidose, les f ibroses
pulmonaires, l’hypertension artérielle pulmonaire,
les maladies neuromusculaires touchant les mus-
cles respiratoires...) ou de maladies respiratoires
aiguës ayant laissé des séquelles (comme cer-
taines pneumonies, dont la COVID).
◗ On parle d’insuf f isance respiratoire chronique
lorsque l’appareil respiratoire n’est plus capable
d’assurer le maintien d’une quantité suf f isante
d’oxygène (O
2
) dans le sang, ce qui peut être
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