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est perdu est perdu»), mais ce n’est pas une raison

pour adopter une attitude défaitiste. À la ques-

tion de Victoire «il n’y a rien à faire ?», la réponse

est «Bien sûr que si» : le traitement bien conduit

de la BPCO améliore très nettement la qualité de

vie des patients. Dans les pages 24, 25, et 26, on

voit la mise en place du traitement en question :

arrêt du tabac ; bronchodilatateurs inhalés ; corti-

coïdes inhalés ; réadaptation respiratoire ; vacci-

nations... traitement que les étudiants résument à

l’amphithéâtre, page 32. La remarque de Mr Pou-

mon, «Tout ça c’est pour moi», illustre bien qu’il

y a pas «rien à faire» pour prendre en charge la

BPCO (voir ci-dessus). Pour f inir, lorsque l’on dit

«BPCO» on pense souvent à une personne âgée

ou d’âge mûr. Pour autant, la BPCO peut avoir des

manifestations cliniques beaucoup plus précoces,

surtout si la personne concernée a commencé à

fumer très tôt, ou si elle est asthmatique. D’où,

page 13, le dialogue entre Mr Cerveau et Mr Pou-

mon qui voient Victoire, 35 ans seulement, peiner

dans les escaliers avec ses courses à bout de bras

(«Elle est pas un peu jeune pour être dans cet

état-là ? Bah, entre l’asthme et les cigarettes...»).

3

Sources documentaires

Les informations résumées dans cette note pédagogique

proviennent de multiples sources.

Les principales sont :

les «recommandations pour la prise en charge de la BPCO»

émises par la société de pneumologie de langue française

(SPLF), consultable à l’adresse :

https: //splf.fr/recommandations-pour-la-pratique-clinique-

splf-prise-en-charge-de-la-bpco-2/

le «Guide du parcours de soins : bronchopneumopathie

chronique obstructive» de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Saint-Denis La Plaine : HAS ; 2019.

les «États généraux de la santé respiratoire», 2021 (https: //

splf.fr/etats-generaux-de-la-sante-respiratoire/)

le guide Zéphir «outils d’aide à l’utilisation des thérapeu-

tiques inhalées dans l’asthme et la BPCO chez l’adulte»

édité par la Société de Pneumologie de Langue Française,

consultable à ladresse https splffrvideoszephir

Et également

article HAS BPCO causes fréquentes tabagisme et exposi

tions professionnelles

https wwwhassantefrjcmspprd2974843fr

bpcocausesfrequentestabagismeetexpositionsprofes

sionnelles

article HAS BPCO sevrage tabagique et réhabilitation

respiratoire

https wwwhassantefrjcmsp3118947frbpcose

vragetabagiqueetrehabilitationrespiratoire

article HAS Les traitements médicamenteux de la BPCO

https wwwhassantefrjcmsp3118949frlestraite

mentsmedicamenteuxdelabpco

article HAS BPCO diagnostic et prise en charge

EXACERBATION DE BPCO

1

Qu’est-ce qu’une exacerbation de

BPCO ? Comment la traite-t-on ?

◗ Chez les personnes qui souf frent de BPCO,

il arrive que les symptômes s’intensif ient pen-

dant plusieurs jours. Ces épisodes s’appellent

des «exacerbations». En fonction de leur cause,

de l’intensité de l’aggravation, et de la sévérité

de maladie sous-jacente, elles peuvent être «lé-

gères» (ne nécessitant qu’un léger renforcement

du traitement) ou «sévères» (jusqu’à imposer

l’hospitalisation, parfois en soins intensifs, ceci

surtout quand la BPCO a atteint le stade d’insuf f i-

sance respiratoire (page 61)).

◗ Les exacerbations de BPCO ont de nombreuses

causes. Les infections sont les plus fréquentes,

généralement dues à des virus, parfois à des

bactéries. Les pics de pollution peuvent être

responsables d’aggravations des symptômes.

L’arrêt brutal des traitements ou la reprise d’une

consommation de tabac peuvent aussi être en

cause, mais souvent on ne trouve aucune explica-

tion (près d’un tiers des cas).

◗ Il arrive que des personnes atteintes de BPCO

dont les symptômes s’aggravent ne consultent

pas de médecin, parce qu’elles ont l’habitude de

ces épisodes, voire s’automédiquent. Ceci risque

de prolonger la durée de l’exacerbation, et aussi

de retarder un autre diagnostic (pneumonie, pro-

blème cardiaque, etc.). Il est donc important de

consulter systématiquement si l’on suspecte une

exacerbation.

◗ Le traitement : Plus le traitement de l’exacer-

bation commence tôt, moins il y a de risques que

la situation ne saggrave et nimpose une hospi

talisation et que lépisode traîne en longueur il

nest pas rare quil faille plusieurs semaines pour

être complètement remis dune exacerbation

◗ Lhospitalisation au cours dune hospitalisa

tion pour une exacerbation de BPCO sévère en

plus du traitement décrit cidessus on peut être

amené à prescrire de loxygène et parfois une

assistance respiratoire avec un masque ou par

fois en réanimation avec un tube dans la trachée

Dans ces cas les plus graves il y a un risque de

décès

56

Prendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistantePrendre en charge la dyspnée persistante
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